Si le grimoire donnant le sortilège de la prospérité n’occupe, à ce jour, aucun rayon de bibliothèque, il subsiste alors la perspective d’APPRENDRE à devenir riche, sans magie ni héritage de l’oncle Hector. Le lecteur entre ici dans une démarche active mobilisant tous les aspects de sa vie. Plus que cela, il s’agit d’une véritable éducation.
Les pieds sur terre, ces livres sélectionnés pour leur contenu et la crédibilité de leur auteur enseignent concrètement comment apprendre à devenir riche.
A leur lecture, ponctuée de « Mais bien sûr », « c’est tellement vrai » et interjections en tout genre, la détermination du lecteur s’en trouvera renforcée par le caractère atteignable de la chose. Quatre livres à étudier, méditer et appliquer. 3, 2, 1… la classe est ouverte.
La richesse, malgré tout ce qui gravite autour de cette notion, reste évidemment et surtout un rapport à l’argent. Mais il ne s’agit pas d’enfoncer des portes ouvertes. D’emblée, l’auteur démonte prodigieusement le proverbe qui veut que l’argent ne fasse pas le bonheur.
Dans son postulat, ce rapport à l’argent doit être un levier à la réussite. Or qui a déjà suivi un cours sur le sujet ? Dans quelle classe prodigue-t-on l’éducation financière ? Mentionner ce livre en première position n’est pas le fruit du hasard. Il constitue le socle de connaissances nécessaire à la construction de sa propre fortune.
Olivier SEBAN, aujourd’hui star des coachs internet, fournit un guide essentiel en la matière. Dans son best-seller, traduit en 20 langues, ce millionnaire à 32 ans (et retraité à 35 !) enseigne sans assoupir, dans un langage accessible à tous. Est-il utile de souligner la crédibilité de l’auteur, qui partage ici le fruit de son expérience ?
À noter : ce manuel n’est pas un étalage de connaissances financières. C’est un réel guide pratique où chacun trouve son compte. Un livre vivant à lire, puis à relire à la lumière des éléments déjà acquis.
Si l’histoire dit que son auteur est né dans une cabane en rondins, ce livre est à des années-lumière du conte de fées, où la marraine Réussite se penche sur un berceau. Napoléon HILL publie en 1937 ce best-seller, issue d’une compilation de 500 personnes devenues riches.
Ce travail fastidieux exige des sujets de cette expérience des points communs, comme le départ de la pauvreté, l’absence de hautes études, et la réussite personnelle sans personnalité influente pour accélérer le processus. Cette compilation de self-made men permet de tirer de l’alambic l’essence même des facteurs de réussite et de richesse.
Il en ressort une discipline de l’esprit, qu’il est tantôt nécessaire de brider, tantôt essentiel de libérer pour favoriser la créativité. Treize principes fondamentaux qui portent bonheur à ceux qui les appliquent et qui, étonnamment, n’ont pas pris une ride depuis leur première édition.
À noter : les 30 causes d’échec à la réussite mentionnées par l’auteur sont, elles aussi, implacables de logique, intemporelles, universelles.
Robert KIYOSAKI, entrepreneur, détermine en 1997 le concept d’intelligence financière par cette fable (inspirée de sa propre réalité) mettant en scène deux pères aux mentalités différentes, et ce qui les mène au succès ou à l’échec dans son ouvrage Père Riche Père Pauvre.
La démarche fructueuse consiste à élaborer le plan pour se libérer de l’asservissement du travail par une éducation dont nous sommes les seuls responsables. Il est intéressant de relever le prisme sous lequel est analysée la richesse et qui souligne qu’être un salarié payé une fortune n’est PAS être riche.
Celui qui brigue régulièrement la position d’employé du mois, mais rechigne sur son bulletin de salaire, doit oublier l’existence de cet ouvrage et bannir son auteur à tout jamais de sa vie. Car plonger dans les morales de ce livre peut provoquer un tsunami, car c’est se confronter à sa propre responsabilité face à sa situation professionnelle.
À noter : les apparentes répétitions utilisées dans ce livre font partie de l’apprentissage. Qui n’a pas le souvenir d’une leçon rabâchée 1000 fois ? L’auteur offre des angles de vue variés pour un cours magistral inoubliable.
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La semaine de 4 heures, de Timothy FERRISS
Si la biographie de Timothy FERRISS est elle-même digne d’un roman, son ouvrage La semaine de quatre heures mérite sa place dans ce top quatre. Publié en 2007, il reprend les lois et les concepts qui font accéder au club des Nouveaux Bienheureux, le terme riche étant trop réducteur et sujet à interprétation personnelle. Cet ouvrage décrit donc ce nouveau type d’humain, le statut Graal à atteindre en matière de réussite.
Timothy FERRIS aborde également le thème de la retraite et du fondement sur lequel la baser (une retraite pendant laquelle on se demande quoi faire n’est pas le but du Nouveau Bienheureux). Il élabore donc un véritable programme pour aboutir à la libération financière et les mécanismes à analyser pour y parvenir.
L’auteur semble étaler un large théorème mathématique dont les données convergent vers une carrière florissante, satisfaisante, menée en seulement quelques heures par semaine.
Timothy FERRIS aborde les lois de PARETO et de PARKINSON dont la logique implacable envoie dans les cordes toutes les pointeuses du monde du travail.
À noter : le principe de la diète médiatique, qui met en garde contre la surinformation, nocive pour les Nouveaux Bienheureux. À l’ère de l’instantanéité de l’information et des contenus infinis, chaque lecteur s’interrogera.
Quatre livres indispensables pour acquérir la philosophie qui mène à la richesse. Les mauvaises langues diront que le meilleur moyen de devenir riche est de ne pas dilapider d’argent en littérature pour le devenir. Voilà pourquoi il est important de s’intéresser à cette sélection rigoureuse. Ces quatre livres sont source d’inspiration, certes, mais surtout se veulent ancrés dans la réalité de ceux qui sont déterminés à réussir. Serez-vous de ceux qui, après lecture, enclencheront le processus pour parvenir au but ultime ?