Les pièges du survivalisme peuvent être nombreux et parfois insidieux. Ensemble, nous allons examiner de près onze erreurs courantes que de nombreux survivalistes commettent, et surtout, comment les éviter. Que vous soyez nouveau dans le domaine ou un survivaliste chevronné, connaître ces pièges vous permettra de renforcer votre préparation et d’accroître vos chances de survie. Préparez-vous à plonger dans les pièges les plus courants du survivalisme et découvrez comment les éviter avec succès.
Comprendre le survivalisme
Beaucoup de personnes qui s’intéressent au survivalisme commencent par commettre une erreur fondamentale : elles ne comprennent pas vraiment ce qu’est le survivalisme. Il ne s’agit pas seulement de stocker de la nourriture et de l’eau, ou de savoir comment allumer un feu. Le survivalisme est une philosophie de vie, un engagement à être prêt et capable de survivre et de prospérer, quelles que soient les circonstances.
Cela signifie comprendre le monde dans lequel nous vivons, être conscient des menaces potentielles et savoir comment y répondre efficacement. Le survivalisme implique également de développer un ensemble de compétences variées, allant de la capacité à trouver de la nourriture et de l’eau dans la nature à la connaissance des techniques de premiers secours, en passant par la capacité à se défendre soi-même et ses proches. Ainsi, la première étape pour éviter les erreurs en survivalisme est de comprendre véritablement ce qu’est le survivalisme et ce qu’il implique.
1. Négliger la formation et la pratique
Il ne suffit pas d’avoir un bon plan de préparation et du matériel de survie de haute qualité. Pour être un survivaliste efficace, il est également important de disposer des compétences nécessaires pour utiliser ce plan et ce matériel en cas de crise. Cela signifie s’engager dans une formation régulière et une pratique constante.
Par exemple, si vous avez un kit de premiers secours mais que vous ne savez pas comment l’utiliser efficacement, ce kit ne vous sera d’aucune utilité en cas d’urgence. De même, si vous avez un équipement pour filtrer et purifier l’eau mais que vous ne l’avez jamais utilisé, vous pourriez avoir du mal à obtenir de l’eau potable lorsque vous en avez le plus besoin.
Il est donc impératif de s’entraîner régulièrement à utiliser votre équipement de survie et à mettre en œuvre votre plan de préparation. De plus, la formation et la pratique vous permettront d’identifier les éventuelles lacunes ou faiblesses de votre plan ou de votre équipement, afin que vous puissiez les corriger avant qu’une véritable crise ne survienne.
2. Ne pas envisager les besoins à long terme
De nombreux survivalistes se concentrent principalement sur la préparation à court terme, telle que la survie pendant quelques jours après une catastrophe naturelle ou une panne de courant. Bien que cette préparation à court terme soit bénéfique, il est tout aussi important de considérer les besoins à long terme.
Que se passe-t-il si une catastrophe majeure perturbe les services essentiels pendant des semaines, voire des mois ? Avez-vous un plan pour obtenir de la nourriture et de l’eau sur une longue période ? Savez-vous comment vous chauffer et cuisiner sans électricité pendant un hiver rigoureux ? Avez-vous des compétences qui vous permettraient de vous débrouiller par vous-même si nécessaire, comme la chasse, la pêche, le jardinage, la réparation d’équipement ou la construction d’abris ?
Une véritable préparation au survivalisme nécessite de penser à long terme et d’élaborer un plan pour répondre aux besoins de base sur une période prolongée.
3. Manquer de connaissances en premiers secours
Une erreur fréquente en survivalisme est de sous-estimer l’importance des compétences en premiers secours. En situation de crise, les services médicaux peuvent être limités ou indisponibles, ce qui rend les connaissances en premiers secours vitales pour la survie. Savoir comment réagir en cas de blessure ou de maladie peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est donc recommandé de suivre une formation en premiers secours qui couvre les bases, telles que le traitement des blessures, la réanimation cardio-pulmonaire (RCP), la gestion des voies respiratoires, et l’administration de médicaments de premiers secours. De plus, il est essentiel de mettre à jour régulièrement ces connaissances et de pratiquer les compétences acquises pour les maintenir fraîches dans votre esprit.
4. Sous-estimer l’importance de l’eau et de la nourriture
L’eau et la nourriture sont deux éléments essentiels à la survie. Sans eau, un être humain peut survivre pendant trois jours, et sans nourriture, il peut survivre pendant un mois. Cependant, en situation de survie, vous ne voulez pas simplement survivre, vous voulez être en bonne santé et en forme pour faire face aux défis que vous pourriez rencontrer.
Cela signifie que vous devez vous assurer d’avoir suffisamment d’eau et de nourriture, et que vous savez comment les obtenir si vos réserves sont épuisées. Cela peut impliquer d’apprendre à filtrer et à purifier l’eau, à chasser ou à pêcher, à identifier et à récolter des plantes comestibles, et à conserver et à stocker correctement les aliments.
5. Ignorer l’importance de la santé mentale
Une erreur courante en survivalisme est d’ignorer l’importance de la santé mentale, elle est toute aussi capitale que la préparation physique. En situation de crise, le stress, l’anxiété et les émotions fortes peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être et votre capacité à prendre des décisions rationnelles.
Il est essentiel de développer des compétences en gestion du stress, de cultiver une attitude positive et résiliente, et de maintenir une bonne santé mentale. Cela peut inclure des techniques de relaxation, la pratique de la méditation, l’établissement de routines quotidiennes, et le maintien de liens sociaux solides avec votre famille, vos amis ou votre communauté.
Prendre soin de votre santé mentale vous aidera à faire face aux défis de la survie de manière plus efficace et à maintenir un état d’esprit positif même dans les situations difficiles.
6. Ne pas planifier de communication d’urgence
Lorsque vous vous préparez au survivalisme, il est capital de ne pas négliger la planification de la communication d’urgence. Lors d’une crise, il est essentiel de pouvoir rester en contact avec votre famille, vos proches ou les secours. Avoir un plan de communication solide peut vous aider à maintenir le lien et à coordonner les efforts en cas de séparation ou de situations chaotiques.
Cela peut inclure l’utilisation de radios bidirectionnelles, l’établissement de points de rendez-vous préétablis, l’apprentissage du code morse ou l’utilisation de signaux de fumée pour indiquer votre position. Il est important de prévoir différentes méthodes de communication en fonction des circonstances et de s’entraîner à les utiliser régulièrement pour s’assurer de leur fonctionnement optimal.
7. Négliger la sécurité personnelle
La sécurité personnelle est souvent sous-estimée dans la préparation au survivalisme. En situation de crise, les tensions peuvent s’exacerber et vous pourriez être confronté à des menaces potentielles pour votre sécurité et celle de vos proches. Il est essentiel de développer des compétences en autodéfense et de prendre des mesures pour protéger votre abri et vos biens contre les intrusions.
Cela peut inclure l’apprentissage des techniques de base de self-défense, l’acquisition de moyens de protection personnelle tels que des sprays au poivre ou des armes non létales, et l’établissement de procédures de sécurité pour votre domicile. La prévention est également importante, en étant conscient de votre environnement et en évitant les situations à haut risque autant que possible.
8. Sous-estimer l’importance de la préparation physique
Méconnaître l’importance de la préparation physique est une erreur courante que de nombreux survivalistes commettent. En situation de survie, votre condition physique peut jouer un rôle déterminant dans votre capacité à faire face aux rigueurs physiques et aux exigences de l’environnement.
Être en bonne forme physique vous permet d’endurer les situations difficiles, d’effectuer des tâches physiquement exigeantes et d’optimiser votre résistance au stress. Cependant, il est essentiel de reconnaître que la préparation physique ne se limite pas à des entraînements intenses ou à la musculation.
Il s’agit plutôt d’adopter une approche holistique qui inclut des exercices cardiovasculaires, des exercices de renforcement musculaire, des étirements, ainsi qu’une alimentation équilibrée et une bonne hydratation. Prendre le temps de développer et de maintenir une bonne condition physique vous permettra d’être mieux préparé physiquement et mentalement pour faire face à une situation de survie.
9. Ignorer l’importance de l’hygiène personnelle
En situation de crise, maintenir de bonnes pratiques d’hygiène personnelle peut sembler être un défi, mais il est essentiel de ne pas sous-estimer son importance. Un manque d’hygiène adéquate peut entraîner des maladies et des infections, qui peuvent rapidement compromettre votre bien-être et vos chances de survie. Il est vital de prévoir des mesures d’hygiène telles que le lavage des mains régulier avec de l’eau et du savon, l’utilisation de désinfectants pour les mains, la gestion appropriée des déchets, et le maintien d’une hygiène bucco-dentaire minimale.
En outre, la conservation des ressources, comme l’eau, doit également être prise en compte pour garantir une hygiène personnelle adéquate tout au long de la crise. Ne négligez pas cet aspect essentiel de la préparation au survivalisme, car il peut faire une grande différence pour votre santé et votre bien-être général.
10. Négliger l’importance de la préparation financière
La préparation financière est souvent mise de côté dans le domaine du survivalisme, mais elle est pourtant essentielle pour faire face à une crise. Une erreur courante est de ne pas accorder suffisamment d’importance à la préparation financière.
Lorsque survient une situation d’urgence, avoir des ressources financières peut faire toute la différence. Cela vous permet d’acheter les fournitures nécessaires, d’accéder à des services essentiels et de faire face à des problèmes économiques imprévus. Il est recommandé d’établir un fonds d’urgence qui peut couvrir vos dépenses essentielles pendant au moins trois à six mois.
En diversifiant vos ressources financières, en apprenant des compétences commerciales utiles et en anticipant les changements économiques, vous serez mieux préparé pour faire face aux défis financiers qui peuvent survenir en période de crise.
11. Ne pas réviser et mettre à jour régulièrement son plan
Vous devez considérer un plan de survie comme un document vivant et évolutif. Une erreur courante est de créer un plan et de ne plus y revenir ensuite. Il est essentiel de réviser et de mettre à jour régulièrement votre plan en fonction de l’évolution des circonstances, de l’acquisition de nouvelles compétences ou de l’ajout de nouveaux membres à votre groupe de survie.
Par exemple, vous pouvez avoir besoin d’adapter votre plan en fonction des changements climatiques, des nouvelles lois et réglementations, ou des développements technologiques. La révision régulière de votre plan vous permettra d’identifier les lacunes, de procéder à des ajustements et de vous assurer que votre préparation est toujours pertinente et efficace.
Nous avons exploré ensemble onze erreurs fréquentes à éviter en matière de survivalisme. En évitant ces pièges, vous serez en mesure d’améliorer considérablement votre préparation et votre capacité à faire face aux situations d’urgence. Que vous soyez novice ou survivaliste chevronné, il est important de prendre en compte ces erreurs et d’apporter les ajustements nécessaires à votre approche de la préparation au survivalisme.
Rester informé, continuer à apprendre et à adapter votre plan en conséquence sont des éléments clés pour garantir votre résilience et votre survie dans des circonstances difficiles. N’oubliez pas que la préparation est un processus continu, et que chaque pas que vous faites vers une meilleure préparation peut faire la différence lorsque cela compte le plus.